Il y a quelque temps, j'ai écrit un article sur ma dépression et sur le fait que les choses n'allaient plus. Vous l'avez manqué ? Lisez-le ici. Maintenant, je reçois des tonnes de questions sur comment je vais et comment j'apprécie ma nouvelle vie. Il est donc temps de faire le point sur « l'après-saut » (vous savez, ce saut au sens figuré que j'ai fait ;-)).
plusRegarder en arrière et être choqué
Avec le recul, je suis choquée. Je réalise maintenant que c'était beaucoup trop, que je n'avais pas le temps de « vivre » et que j'étais tout le temps de mauvaise humeur parce que je n'avais tout simplement pas l'énergie d'être « gentille ». Maintenant que je profite à nouveau de la « slow life », surtout avec une mauvaise grippe, on voit vraiment la différence. Je suis toujours très active, c'est dans ma nature, mais je ne me force plus trop. Quelle différence !
Concevez votre vie comme vous le souhaitez
C'est ma devise depuis que je suis à court d'énergie. Il faut choisir comment on veut façonner sa vie. Bon, il arrive parfois des choses, mais on a presque toujours le choix. J'en ai toujours été très consciente, mais grâce à l'énorme croissance de mon entreprise (grâce à toutes vos commandes : BRAVO !), j'ai enfin eu le sentiment d'être vécue. Et être vécue, c'est horrible. C'est parfaitement normal pendant un certain temps, bien sûr ; ça arrive à tout le monde. Mais fondamentalement, on veut façonner sa vie comme on l'entend. Pour se sentir bien dans sa peau et être la meilleure version de soi-même.
Retour aux sources
Pour moi, la base, c'est mes valeurs. Ce qui compte pour moi, c'est ma santé (pour vivre une vie épanouissante sans me forcer), la slow life, profiter de la nature, m'exprimer de manière créative et apprécier les gens (et les chiens) qui m'entourent. Et j'ai enfin retrouvé cette base, et c'est MERVEILLEUX !
Par exemple, ma chère voisine s'est pointée chez moi tôt un lundi matin : « Tu viens au Rijksmuseum avec moi ? Je pars dans une demi-heure ? » m'a-t-elle dit. D'habitude, je préparais mes colis le lundi, jour le plus difficile de la semaine pour moi, donc ce n'était pas envisageable. Je me suis dit : bon, j'ai encore beaucoup à faire, mais je peux le faire plus tard, et j'aurai le temps de récupérer demain (parce que ce genre de sortie demande tellement d'énergie, ouf !). Visiter le Rijksmuseum était mon rêve depuis des années, alors j'ai tout simplement accepté ! Il y a donc de la place pour la spontanéité, mais aussi pour le développement. Je constate que ma créativité se développe et je trouve tout cela incroyablement agréable !
Que veux-tu dire par cette discussion ?
Vous vous demandez probablement quoi faire de ces idées. Eh bien, je veux vous faire réfléchir :
Vivez-vous dans les limites de vos possibilités maintenant ? Ce n'est pas toujours une fatalité ; le Rijksmuseum était bien au-delà de mes limites aussi, mais tant qu'on ne vit pas au-delà de ses limites de façon chronique et qu'on prend le temps de récupérer, tout va bien !
-Y a-t-il de la place pour la curiosité, la spontanéité et le rire ?
À quoi ressemble votre fondation ? Quelles sont vos valeurs ?
Besoin d'aide pour façonner votre vie comme vous le souhaitez ? Alors, découvrez Messages des Bois !
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