Plus de confort grâce à la structure ?

Je devrais peut-être commencer par le commencement. Dans l'article précédent, vous avez lu que je gâchais tout avec toute cette activité, et que je ne trouvais aucune structure. Si vous ne comprenez pas ce que je veux dire, relisez-le. Cet article m'a vraiment fait comprendre que ce qui me manquait vraiment, c'était la structure. Dans cet article, je vais parler de mon « essai » avec la structure et vous dire si cela porte ses fruits.

Relation amour-haine

J'ai besoin de structure, mais je la déteste aussi. J'aime la prévisibilité, et ça m'ennuie vite. Je veux être libre et organiser ma journée selon mes envies, mais je veux aussi vivre de mes peintures. C'est clairement une relation amour-haine avec la structure, non ?

Enfant, j'avais peur des structures, peur que la prévisibilité laisse trop de place aux émotions (ce fut une enfance difficile), peur de l'ennui (= espace pour ressentir). Mais j'étais aussi une enfant qui avait besoin de structures et qui avait peur de tout (ce qui se passait différemment). Et ce n'est que maintenant, quelques semaines après avoir compris que je ne pouvais plus continuer comme ça, que je retrouve ce schéma.

Test 1,2,3

Il est donc temps de le mettre à l'épreuve. Je n'ai plus peur des émotions ; je n'évite plus aucune émotion (j'en suis fier !). Je n'ai donc plus peur de la structure.

Je travaille avec beaucoup plus de structure depuis environ trois semaines. Je structure les choses, je divise tout en projets et je planifie mes journées. Je consacre une heure le vendredi pour faire le point et planifier. Je n'oublie plus de rendez-vous, et même mon mari remarque une différence dans mon emploi du temps et mes tâches ménagères. Mais surtout : j'ai l'esprit beaucoup plus serein !

Plus de confort

Et ce n'est pas tout, je remarque une différence bien plus importante. Je lâche prise plus facilement, ce qui me laisse plus d'espace pour me réfugier dans ma bulle douillette et récupérer et me reposer correctement. Plus de confort, plus de slow life, car je crée une structure : Génial !

Mais ma créativité s'émancipe aussi. Je planifie maintenant ! Je trouve que peindre me procure une immense satisfaction et une grande joie, mais aussi que ma tête déborde d'inspiration. Peindre devient aussi plus facile. Avant, j'avais si peu de temps que tout ce que je commençais devait correspondre exactement à ce que je voulais créer ; il fallait que j'en sois absolument sûre. Maintenant, je me dis plutôt : « OK, c'est amusant, intéressant, on essaie ! »

Persévérer ?

Aïe, aïe, persévérer. C'est vraiment difficile pour moi. Parce que, avec le recul, je suis passée par là de nombreuses fois. Et chaque fois que je suis bloquée, dépassée ou que je rechute dans mon trouble anxieux, je lâche prise. Je perds le fil, je ne planifie plus et je sombre dans une spirale infernale. Vous le reconnaissez peut-être ? Ah oui, ça se reflète aussi dans notre maison, d'ailleurs ! Mon mari sait généralement où je vais grâce au désordre de la maison, haha.

Mais on apprend toujours plus. La prochaine fois, je pourrais reconnaître plus vite la spirale descendante et demander de l'aide plus tôt pour me remettre sur les rails, ou me motiver en me rappelant combien une meilleure structure m'a été utile. Ou peut-être que je relirais cet article !

Curiosité créative

Pour l'instant, je suis très heureuse et j'apprécie ma créativité. Car c'est aussi ce que j'ai prévu : chaque vendredi est mon jour créatif. Cette année, je souhaite développer davantage ma créativité, c'est donc aussi un objectif que je considère important ! Je suis curieuse de voir ce que cette année me réserve, mais une chose est sûre : la peinture est ma passion.

P.S. Que pensez-vous des trois premières nouvelles illustrations de cette année ?