L'automne approche à grands pas ; si vous observez attentivement, vous le remarquerez déjà dans la nature ! Après les pics de l'été, l'automne est le moment de lâcher prise. Pour les arbres, c'est littéralement le cas, mais pour nous, les humains, c'est parfois un peu plus nuancé. De quoi est-ce que je lâche prise cet automne ? Je vous le dis dans cet article.
plus Lire la suiteTransition
Lâcher prise, c'est changer. Ces dernières semaines, j'ai eu l'impression d'être dans une immense spirale positive de changement. J'ai enfin emménagé dans mon nouveau studio, beaucoup de choses ont été rangées, et à chaque carton que je déballe, je me sens atterrir. Ce sont des semaines de « transition » pour moi. Le passage de l'été à l'automne. Le passage d'une rénovation intensive à une recherche de plus de paix. Inhabituel… mais aussi merveilleux ! Il est temps de réfléchir à ce dont je veux me débarrasser cet automne.
L'automne est le moment de lâcher prise
Traditionnellement, l'automne est une période magique de l'année où l'on peut lâcher prise sur le dur labeur. On y trouve de la place pour la gratitude (pour les récoltes), les liens avec les proches et le temps pour soi. Car, après un été long et chargé, on se sent parfois transformé, ou certaines choses ne nous conviennent plus. On grandit et on s'épanouit chaque année, et le changement fait partie de la vie. Et avec ce changement vient le lâcher prise.
En automne, j'ai plus de temps pour réfléchir et me reposer. Je le ressens toujours très fort. Mon corps se détend davantage, je dors plus longtemps et, malgré la charge de travail intense sur la boutique en ligne (ou peut-être pour vous : travail, nouveau projet, formation, etc.), je constate qu'il y a encore de la place pour moi. Le confort et le bien-être frappent à ma porte avec une grande aisance !
Et puis, il s'avère que j'ai encore du « lâcher prise » à faire. Une sorte de purification intérieure. Cette année, il semble que je laisse les rénovations derrière moi (et non, on est loin d'avoir fini, mais les gros problèmes qui me perturbaient le plus, c'est le cas ;-)). Je veux déballer tous les cartons de déménagement cet automne, et c'est toujours le bon moment pour me débarrasser de tout ce qui ne rentre plus. Mais ce n'est pas tout…
Avec confiance
Lâcher prise peut être éprouvant. En fait, je suis vraiment nulle (à cause du syndrome de stress post-traumatique ;-)). Cela peut paraître ridicule, mais je pense toujours aux arbres. Ils perdent leurs feuilles sans hésitation ; ils savent que tout ira bien au printemps. Ils font confiance à leur cycle naturel, à leur propre force. Et c'est exactement ce que j'essaie d'accepter quand je lâche prise sur les petites choses subtiles (souvent douloureuses). La culpabilité, la honte, le sentiment que je devrais faire mieux, que je ne suis pas à la hauteur, ou toutes sortes de pensées négatives. Mais qui êtes-vous sans cette part de votre histoire ? Qui suis-je sans ce « tu es une garce égoïste » qui résonne constamment dans ma tête ?
C'est stressant. Mais à chaque fois, je lâche prise un peu. J'ai confiance en ma propre force, comme les arbres. Lâcher prise est un processus. L'automne est le moment idéal pour donner un coup de pouce à ce processus, pour lui donner un peu plus d'espace. En lâchant prise consciemment et avec confiance à chaque fois, j'ai remarqué au fil des ans que je devenais de plus en plus moi-même. Je ne me laisse plus emporter ; je trace mon propre chemin, et honnêtement ?
Lâcher prise à l'automne, c'est merveilleux. Facile ? Non. Mais ça en vaut vraiment la peine. Je m'engage à être moi-même, et j'y parviens un peu plus chaque automne !
Lâcher prise crée un espace pour les nouvelles
Avez-vous déjà remarqué cela ? Lâcher prise crée de l'espace pour de nouvelles choses. De nouvelles idées, de nouvelles activités, de nouveaux projets et, bien sûr, de l'inspiration pour de nouvelles illustrations ! Je suis curieuse de savoir ce que l'automne nous réserve, mais en attendant, il y a déjà plein de nouveautés (grâce à la spirale positive des gros travaux terminés). Que diriez-vous de ceci :
0 commentaire