Vous l'avez probablement déjà vue : une nouvelle invention ! Dans cet article, je vous présente le développement du confortable UP, qui a duré plus d'un an ! Et je peux vous le dire : il a apporté son lot de contretemps, de défis et de complications. Est-ce que ça en valait la peine ?
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Sur le canapé
Il y a un peu plus d'un an, j'étais allongé sur le canapé, rêvassant. Mes pensées erraient dans tous les sens, et soudain, une idée m'est venue.
À Noël dernier, quelqu'un m'avait confié combien elle était ravie du calendrier de l'Avent. Ajouter un petit cadeau chaque jour, un petit souvenir, ça lui faisait du bien. Quelque chose en moi caressait l'idée de développer un tel calendrier plusieurs fois par an, car si c'est utile et agréable, pourquoi seulement pour l'Avent ? Et là, sur le canapé, j'ai enfin compris que je voulais le faire.
Hyper et à pleine vitesse
J'étais vraiment surexcité. Mon esprit n'arrêtait pas de réfléchir, les croquis me volaient des mains et je remplissais des pages d'idées et d'élaborations. J'ai scié mes ampoules aux mains pour le premier essai (je suis nul en sciage, et ça m'a pris une éternité, haha), j'ai peint quelques pièces, et puis…
Je suis resté coincé
Voilà pour mes atouts. Il me fallait maintenant déterminer si c'était faisable. Comment, où, est-ce abordable, par où commencer ?
Cela m'a tellement bouleversé que je l'ai mis de côté pendant quelques mois. Je me sentais vaincu.
Ci-dessous, vous pouvez voir toutes les étapes du processus et quelques photos (laides) de « comment tout a commencé ».

Têtu
Et pourtant, je ne pouvais pas laisser passer ça. Je me souvenais de cet après-midi sur le canapé et de la conviction que j'avais alors que c'était une excellente idée. Que c'était vraiment quelque chose que je voulais et que j'utiliserais moi-même (c'est toujours mon critère de développement produit, haha).
Il était donc temps de nouer des contacts. J'ai discuté avec un imprimeur qui m'a aidé à démarrer. J'ai reçu des devis prometteurs. On a discuté des techniques et, confiant, je me suis remis au travail. Cette fois, j'allais « vraiment » concevoir les décors et élaborer un plan.
Enfin la peinture
Au bout de six mois, j'ai enfin pu commencer à peindre – merveilleux ! Le projet prenait forme et n'était plus seulement dans ma tête. Les premiers ensembles ont été un échec, car à chaque fois que j'essayais de les assembler, le tableau ne collait pas vraiment. Mais après quelques essais, j'ai pris le coup de main et j'ai assemblé les pièces peintes pour former un tout en 2D. Ça donnait une bonne impression, mais…
Les premiers tests et les problèmes majeurs
Les premiers tests ont vraiment donné vie au projet. Mais avec le fournisseur que j'avais choisi et la méthode de production soigneusement choisie, nous n'avons pas pu obtenir la beauté que j'espérais. Je voulais supprimer tous les petits détails, je ne voulais pas de bords autour des figurines, j'en voulais plus.
J'ai donc recommencé à chercher des alternatives. Un cadeau de Noël m'a fait envisager la découpe laser plutôt que la découpe à l'emporte-pièce. Mais serait-ce abordable ? Qu'en est-il de mon fournisseur actuel ?
Le stress est si important
Vous l'avez deviné, le stress. Entre-temps, j'avais une échéance. J'avais choisi trois séries dès le premier tour : Pâques, Printemps et Anniversaire. Je ne pouvais pas supporter de retards majeurs supplémentaires pour les deux premières, sinon j'aurais dû reporter tout le projet d'un an.
Quelques semaines chargées ont suivi : e-mails, appels, discussions, consultations et, surtout, écoute de mon intuition. Car une fois tous les détails réglés, il est devenu évident que le meilleur choix était d'opter pour la meilleure qualité et le laser.
Et ce n'était pas tout ; j'ai aussi changé de fournisseur de cartes assez tard dans le processus. C'était une question de rapport qualité-prix. Et le plus dur ? Devoir annoncer à mes anciens collaborateurs que j'allais fabriquer ailleurs. Ça m'empêchait de dormir.
Le stress des délais
Mais au bout d'un moment, tout était réglé et la production a pu commencer. À cause de tous ces retards, tout était précipité et stressant. Du coup, j'ai passé un week-end entier à emballer les décors le week-end dernier au lieu d'étaler le travail sur plusieurs semaines ! Mais maintenant, c'est enfin arrivé. La date limite est respectée. Nous sommes à temps pour Pâques et le printemps. Mon rêve est devenu réalité !
La grande attente
Ce n'est pas dans l'aperçu du processus, mais voici une étape tout aussi excitante et stressante : l'attente. Est-ce que ça plaira aux gens, ou étais-je le seul à en avoir besoin ? Mon intuition était-elle bonne ? Est-ce que je peux considérer ça comme un succès dans quelques semaines et commencer les trois prochaines séries (automne, Noël/Avent et hiver en août), ou dois-je tout abandonner ? Oh, et on n'a même pas parlé de marketing, de newsletters, de réseaux sociaux, de boutiques, de bouche-à-oreille… donc c'est encore plein et excitant pour un moment !
Est-ce que ça valait le coup ?
La question de l'introduction résonne en moi. Voir le confortable UP complètement terminé et quelque chose de mon imagination prendre vie, ça vaut vraiment le coup. Mais reste à voir si les autres seront d'accord. Eh bien, c'est ce qui arrive quand on invente quelque chose de « nouveau ». Personne ne sait si ça plaira. Alors, il faudra attendre de voir la réponse ;-)
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